La jeune femme a grandi à Presinge dans le restaurant familial. Elle a abandonné puis repris ses études au collège pour adultes pour y décrocher sa maturité et poursuit actuellement une formation à la Faculté de droit.
Après une enfance en zones d’ombre et de lumière, elle a opté pour l’écriture. « J’ai toujours été fascinée, affirme-t-elle, par les possibilités que nous offre cette discipline. Elle est un soutien en toutes circonstances et représente un message d’espoir lorsque la vie se montre trop cruelle. » C’est dans le cadre d’une correspondance établie avec un ami qu’elle a, un jour, fait cette découverte et que, depuis, elle utilise ce moyen pour s’évader et rêver.
Stéphanie Fischer a les pieds sur terre et elle sait qu’il est difficile, voire impossible de vivre de sa plume. C’est pour cela qu’en parallèle elle a entrepris une formation qui lui permettra d’entrer dans le monde du travail.
Son premier livre est un recueil de poésie, le second le sera également, mais la jeune fille prépare aussi son premier roman, passant ainsi des vers à la prose.
Si les poèmes de Stéphanie sont souvent le cri d’une souffrance passée, ils n’en sont pas moins remplis d’une lumière qui efface ce qu’ils peuvent avoir de tristesse. Elle aime à évoquer la route semée d’embûches qui fut celle de son enfance tout en se rappelant des moments heureux et en les mettant en exergue comme autant de raisons d’espérer.
La poésie n’est pas chose facile à éditer tant le nombre des lecteurs de ce genre de littérature est restreint. Les poètes d’aujourd’hui, comme la jeune femme, ont toutefois le don de la rendre vivante avec la musique des mots, surtout lorsqu’elle accompagne l’évocation d’une tranche de vie.
Quoi qu’il arrive, Stéphanie aura toujours à sa disposition l’arme de l’écriture qu’elle maîtrise avec beaucoup de sensibilité et de talent.